Vers le XVe siècle, l’anglais revient à la mode dans toutes les classes sociales, bien que très modifié. Le moyen anglais montre de nombreux signes de l’influence normande, à la fois dans le vocabulaire et dans la prononciation. Pendant la Renaissance anglaise, de nouveaux mots sont forgés grâce au latin et au grec. L’anglais moderne étend cette habitude de flexibilité, en incorporant des mots depuis d’autres langues. Héritage de l’empire colonial britannique, l’anglais est aujourd'hui considéré comme la lingua franca à l'échelle du monde, notamment grâce à son utilisation par les États-Unis.
L’apprentissage et l’enseignement de l’anglais est une activité économique importante pour l'Angleterre, et implique l’existence d’écoles de langue, de voyages linguistiques ou encore de publications à la portée internationale. Il n’y a pas de loi au niveau du Royaume-Uni qui reconnaît une langue officielle en Angleterre, mais l’anglais est la seule langue utilisée par l'ultra majorité des Anglais. En dépit de la relative petite taille de la nation anglaise, il y a de nombreux accents régionaux distincts, et des personnes avec un accent particulièrement prononcé peuvent ne pas être facilement comprises dans toute l'Angleterre.
Le cornique, qui a disparu comme langue d’usage au cours du XVIIIe siècle, est en train d’être ressuscité. Il est maintenant protégé par la charte européenne des langues régionales ou minoritaires. Il est parlé par 0,1 % des habitants en Cornouailles, et est enseigné dans plusieurs écoles, à n’importe quel âge. Les étudiants apprennent dans les écoles publiques une deuxième langue, souvent le français, l’allemand ou l’espagnol. De par l’immigration, un rapport montre qu’en 2007, 800 000 étudiants parlent une langue étrangère à leur domicile, souvent le panjâbî ou l’ourdou.